Alix Guillard

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En rentrant de St Petersbourg 3

Chapitre 3

La nuit, Francfort est belle, il y a toujours quelques employés de bureau qui oublient de fermer la lumière de leur lieu de travail pour faire croire aux noctambules qui regardent en l'air, qu'ils font du zèle. Ce soir, j'étais l'un d'eux, (noctambule, pas travailleur!) contemplant ces monuments chargés de non-histoire, mis en lumière par quelques fenêtres éparses blanchies par des tubes fluos teintés. Symbole de la réussite économique de l'Allemagne, ces tours sont au cadre supérieur, ce que la Trabant est au chômeur des nouveaux lander. Mais l'Allemagne tient à rejeter la pauvreté, alors on ne fabrique plus de Trabant, ni même de Golf premier modèle, ça fait trop dépassé. Des tours de verre par contre, on en construit encore, comme en témoigne les silhouettes de grues au sommet d'une construction déjà très haute, et qui sera prochainement estampillée <<Crédit Lyonnais>>!

Ma banque allait donc avoir une place de choix à Francfort, au cotés de ses homologues allemandes. Quelqu'un d'autre que moi, aurait pu rêvasser à la mondialisation des échanges, aux frontières européennes qui tombent et à la monnaie unique, aux respectables critères de convergence que tous adorent... Contre-exemple: mon retour de St Pêt, via la capitale de l'Eurofric. Tous les jours, dans des milliers de bureaux alentours, sur des fauteuils en Skaï, des humains, déguisés en employés, s'occupent devant leurs terminaux a transférer d'un compte à l'autre des tonnes d'équivalent-billets, au mépris des marques et par delà les frontières. La chose est possible, la chose leur est aisée. En ce qui concerne mon expérience là bas, la chose est inhabituelle, donc irréalisable. Je ne pouvais déjà m'adresser qu'au pied des tours, (avec mon odeur de V.I.P. de maisons-closes) aux guichets, aux cravates du bas. & là, c'est un peu comme si j'avais fait une demande écrite pour obtenir quelque chose et que cette supplique ne soit pas accordée parce que rédigée au crayon de papier. Assurément, le crayon de papier n'est pas du goût de tous, mais affirmer que le document en devient illisible est de l'ordre de l'arbitraire. Et bien, un guichetier qui refuse un chèque européen libellé dans sa devise parce qu'il n'a jamais vu ça, c'est pareil. Dans ce cas, le guichetier en question éconduit l'opération par ignorance mais l'orgueil personnel prend vite le dessus et allez donc insister après cela sans faire face à un mur de Frankfurt. On peut remarquer au passage que c'est partout pareil (à Berlin aussi...), les exemples ne manquent pas (même en France), où de La Poste à la sécu, il est graduellement impossible au cours d'un échange verbal de plus en plus houleux de faire entendre le bien fondé de telle ou telle requête à un borné fermement protégé par une feuille de verre parsemée de trous. Mais je ne me suis pas permis de m'emporter envers quelqu'un qui se mettait déjà à mon service en empruntant un langage d'outre manche, et puis ne viens-je pas de dire que s'emporter devant un guichet est aussi utile que de semer de la laitue sur un trottoir? Peut-être aurais-je du secouer ma semelle sur le sol, et ordonner la délivrance d'un billet de train, traiter ces allemands de verts-de-gris et d'ignares, peut-être que ces derniers auraient bougé un peu plus en bougonnant quelques slogans greenpeaciens à l'encontre des français. Non, je pense déjà avoir été assez loin au cours de mes discutions de l'après-midi. Je pense leur avoir exposé tous mes griefs, en leur disant ce m'a déjà dit ma banque et en expliquant la signification d'une formule de chèque française. Je pense qu'en faire plus aurait été générateur de pugilat.

J'ai encore souvenir d'un homme aux chaussettes rouges largement visibles sous le mauvais ourlet de son pantalon trop court, avec sa moustache-Vercingétorixaise et ses cheveux mi-long qui rivalisaient de grasseur, il faisait poireauter abusivement une longue file de contribuables devant le guichet n°3 d'une poste de proche banlieue. Cet homme, par un samedi matin de février, voulait retirer de l'argent de son livret A et avait donc donné à la guichetière son livret jaune et sa carte d'identité. Pour vérifier l'identité du quidam, certains guichetiers font écrire leur adresse au client dans un cadre réservé de la formule administrative de retrait sur livret épargne. Mais je sais par expérience que ça n'est pas systématique. A Provins, ils vérifient votre adresse sur Minitel ce qui est fâcheux pour les listés-rouge, à Parc-des-Princes, ils ne font rien mais ils doivent me connaître. D'autres postagières ne font rien par ignorance des procédures et certains guichetiers ne font rien juste parce qu'ils regardent ma photo sur mon passeport (elle doit me ressembler un peu...). Quant à La poste du Pecq, ils refusent de faire l'opération prétextant une boulette sur l'un des documents fournis. Ceci n'étant pas un pamphlet à l'encontre d'un fonctionnaire des Yvelines ni un listing des postes que j'ai visitées, revenons donc à notre mouton au cheveux gras. Il se trouve qu'il venait de déménager et avait écrit sur le papier sa nouvelle adresse. La postière du samedi ne manqua pas de noter la non-concordance des deux suscriptions, elle en devint suspicieuse et en avisa l'homme sus-décrit. Celui-ci avait sûrement oublié sa précédente adresse quelques mois après le déménagement et demanda sa carte d'identité pour pouvoir la recopier sur la formule de retrait. Cette demande montrait qu'il n'ignorait pas les lois de ce pays puisqu'il n'a pas demandé sa carte pour y biffer l'adresse existante, ce qui aurait pourtant été plus proche de la vérité; elle montrait aussi qu'il n'avait apparemment pas compris pourquoi on lui demandais son adresse. La guichetière, elle le savait et refusa de lui enregistrer son retrait. L'homme s'énerva, haussa le ton, et pour le sanctionner de sa mauvaise conduite, la fille du guichet décida de conserver sa carte d'identité. Les explications de l'homme étaient confuses parce que mêlées d'insultes à l'encontre de la bonne femme. Chacun gueulait et la persuasion s'écrasait sur la feuille de verre entre les deux. La file d'attente n'intervenait pas, laissant la fierté aux cons. Le responsable de cette boutique intervint en demandant ce qui se passait. De concert les protagonistes bafouillèrent ajoutant du ridicule à leur ridicule. Le receveur demanda donc des réponses nominativement pour plus de clarté, mais rien ne s'éclairait. La sequestreuse de carte d'identité balbutia un jargon qu'aurait emprunté un contrôleur fiscal pour justifier une taxe sur les parapluies, puis le moustachu se mis a traiter la guichetière de salope sans même prévenir les oreilles sensibles alentour. Le receveur des postes en réduit son calme jusqu'alors olympien pour sortir une phrase de manuel du parfait fonctionnaire: <<pas de considération, en dehors des opérations!>>. Vous pensez ce que vous voulez mais moi, sur le coup, ça m'a fait hurler d'un rire silencieux que seul la fin de l'incident a calmé. Comment c'est terminé cet incident? Je ne sais plus moi, je riais, je suppose que le receveur, ayant reconnu la photo de l'homme, le servit rapidement non sans lui expliquer certaines règles de vie qu'on appelle politesse. d'autres supposeront que Joe-les-chaussettes-rouges avait pu enfin être arrêté grâce à la coopération des clients et à l'intervention rapide de la police; ou bien que ce même Joe, énervé avait tiré dans le tas avec son AK47 et était reparti avec plus que ce qu'il avait demandé. Il est possible que cela se soit passé ainsi, et que mon impatience devant les queues postales m'ait sauvé la vie. En d'autre termes, vous pouvez imaginer que je me sois tiré, las de faire le planton ce qui m'aurais évité d'être transformé en pièce de boucher. Qu'importe la fin de cette histoire, je me demande maintenant pourquoi je l'ai racontée. Là où je m'interroge aussi, c'est pourquoi vous l'avez lue? Pour savoir enfin comment je suis reviendu de Frankfort? encore une attente qui sera déçue mais un peu tard! Ce ne sera pas faute de vous avoir prévenus. M'enfin bon, je continue, à la demande du Général.

Alors voilà il faisait nuit. Une de ces nuits que l'on ne voit que de ce coté-ci du miroir, avec la chaleur des routes qui remonte vers le ciel et chauffe inefficacement le passant que j'étais. De ma position entre chien et loup de quelques heures auparavant, je me retrouvais entre voitures et maisons, timidement éclairées par des candélabres lumineux. Il faisait noir, j'étais en Êrèffa, Allemagne de l'ouest, avec la partie "est" retrouvée. Il y a des nuits, plus à l'est encore, plus au nord s'il en est, à St Pétersbourg, ou il est impossible de voir le noir ailleurs qu'en songe ou dans son café. A 1 heure du mat, la lumière baisse lentement depuis presque sept heures, les ombres s'allongent et il ne fait toujours pas nuit. C'est à cette période de l'année, entre avril et juillet, où le crépuscule fleurte avec l'aurore, le disque solaire profite de ce long après-midi d'été, pour caresser longuement l'horizon comme le dos d'une fille à la peau de pêche. Sa longue lumière rasante repeint toutes les maisons aux couleurs habituellement si variées en un jaune, un peu doré, un peu ocre, un peu des deux. Les bulbes et dômes en dorure qui parsèment le tissu urbain, comme autant de repères au cours d'une promenade, semblent profiter des derniers rayons avec une détermination sans précédant. Ils brillent comme une Messeturn le ferait en pareille lumière; mais cela n'existe sûrement pas à Frankfurt (la ville de mon errance forcée est trop loin du cercle arctique). Flaques et coupôles, tout s'embrase. Le jour qui part, prend un malin plaisir à colorier la ville d'une couleur de cocu pour indiquer, qu'en passant à l'ouest, d'autres villes en jouïront. Pétersbourg peut être jalousée: si le soleil part, il laisse un peu de lumière derrière lui, et la lune qui monte le remplacer, le fait dans un ciel bleu comme une éponge d'Yves Klein.

Nuits blanches au bord de la Néva

Sous ce nouvel éclairage, les badeaux deviennent des ombres, les passants des silhouettes, et la statue de Catherine dans le parc ne bouge toujours pas. Certains comme Pouchkine prennent plaisir à faire mouvoir les statues quand la nuit repeint St Pêt. Dans le cavalier de bronze, la statue équestre de Pierre le grand, répond aux insultes d'un pétersbourgeois aigri en entrant en action. Avec moi non, les statues sont statiques et c'est normal; n'ai-je pas dit que je ne racontais ici que la triste et prosaïque vérité? Et puis, ça suffit comme ça avec Diderot, je ne vais pas, en plus me prendre pour Pouchkine... 3 heures du mat., se lèvent les ponts et les camps de bateaux dressés depuis la veille sur l'amont de l'embouchure Névaesque. Les grands bras, diurnement couchés entre deux quais, se soulèvent tantôt à droite, tantôt à gauche, parfois des deux cotés du fleuve pour mettre fin à une étreinte qui n'a que trop duré. Les Ladas et les Jigoulis s'accumulent au bord des ponts et attendent patiemment la fin du balais mono-directionnel des bateaux, qu'ils contemplent malgré tout. Les silhouettes piétonnes interrompent aussi leur marche en poussant des oh! ah! de circonstance, et même le temps semble s'être arrêté.

Seul les bateaux, ces gros tankers d'industrie en déclin, avec leur patronymes: Oural, Volga ou Amour, leurs guirlandes de lumières (pour les plus riches) et leurs cheminées polluantes, filent à vitesse constante, en file indienne vers la baltique qui ne s'appelle encore que le golfe de Finlande. A une époque ou je ne connaissais pas Jacques le fataliste, un saxophoniste, sans doute payé par la ville, faisait traîner ses notes tous les soirs devant le grand pont sur la pointe de l'île Vassilievski. Cette ambiance unique se ressent dans tous les sens, jusqu'au toucher du muret en pierre devant les quais, une tranquille patience, cette volupté contemplative de l'attente, dans un silence qui n'est pas silencieux, dans une nuit qui n'est pas la nuit, dans une réalité qui n'est peut-être qu'un rêve. C'était l'époque où tout St Pêt me souriait et où même la milice m'était sympathique. Ania tenait mon coeur dans ses mains et confiait souvent sa tête à mon épaule. Quelles nuits blanches ne furent pas ces nuits blanches, et surtout cette nuit, ma dernière nuit de juillet en ce lieu, où pour ponctuer un périple nocturne dans la ville bleutée, nous étions monté au sommet d'un immeuble pour admirer le lever du soleil derrière Saint Isaac. Inoubliable.

St Isaac, à St Pétersbourg, c'est cette massive cathédrale, l'un des plus grands dômes du monde, devant laquelle trône la statue équestre de Pierre le Grand. Cette statue est toujours immobile depuis des lustres. Elle ne bouge pas parce que nous sommes dans la réalité. La réalité, elle, ne garde pas le goût fruité des nuits de juillet, elle finit bien un jour par ne plus ressembler au rêve, la réalité. Ania me l'a rappelé, dans la froideur hivernale d'un matin parisien. Depuis, l'eau a coulé dans la Moïka et les nuits blanches ne sont plus tout à fait les mêmes.

3 heures et demi (toujours du mat.), la file sans fin des embarcations au look soviétique consomme la séparation entre l'île Vassilievski et le centre ville. Les ponts sont coupés. Vassilievski veut être libre, elle aimerait aller jouer au large, là bas parmi les îles du golfe de Finlande vers qui elle tourne ses deux tours rougeâtres, ses phares d'une autre époque. Le centre-ville, attaché à son Ermitage regorgeant de populace, ses jardins, son amirauté, sa dom knigi sur la nievski... Tout ça et bien plus encore, le centre ville veut le donner à Vassilievski, pour qu'elle fasse partie de la ville, pour qu'elle ne s'ennuie pas. Mais l'île aime trop sa liberté, elle se délecte déjà de son université, son tAm TaM klub, sa bourse, ses rues aux noms numériques et aux trottoirs défoncés. Elle veut rester une île, Péterbourgeoise certes, mais une île quand même; avec son port, ses baraques de pêcheurs au bord de l'eau et ses bâteaux-hôtels toujours à quai -parce que Saint Pétersbourg n'a pas de réseau hôtelier suffisamment grand pour le flux de touristes venus constater de visu la chute d'un mur berlinois. L'île Vassilievski ne veut plus de cette histoire avec le centre ville. La scission est consommée.

Avant 4 heures, les ponts se referment le temps d'une dernière étreinte où Pétersbourg tente de ramener à lui cette île aux phares tournés ailleurs, vers l'ouest. Les Ladas en profitent pour rallier leur but outre-rive et les promeneurs reprennent le chemin que leur montrent leurs semelles, soit pour achever un retour chez soi interrompu après avoir raté le dernier métro, soit pour s'en retourner après avoir vu le spectacle de ces colossales masses d'ombre qui se meuvent lentement sur le lit de la Neva. Les silhouettes humaines les plus téméraires poursuivront comme des héros dostoïovkiens leur errance nocturne jusqu'au matin, l'aurore commençant à poindre. Chacun arpente trottoirs et chaussées usant sa santé et ses adidas.

5 heures du mat., un peintre invisible recouvre le bleu nuit 60% (des tarifs téléphoniques) à l'aide d'une palette couverte de rouge, orange puis blanc pâle, commençant son ouvrage par l'horizon oriental pour l'étendre à tout le plafond. Les ponts se soulèvent une dernière fois; pour matérialiser une séparation qui durera autant que durera Saint Pétersbourg. La foule des noctambules s'étant parsemée, ils sont bien peu, ceux qui constatent que les bateaux sont plus nombreux en partance pour la mer que pour prendre l'amont. Plus tard, les ponts referment les liens entre la péninsule du centre ville et Vassilievski, mais c'est vers la mer, comme une majorité d'embarcations, qu'elle préfère se tourner, vers cet espace infini et bleu, cet espace sans fin qui évoque la liberté, cette étendue réservée aux bateaux et aux aventuriers français en manque de publicité.

Vassilievski Ostrov vit avec Pétersbourg, partageant son pain et son sel, mais ignorant les liens physiques qui l'unissent au centre ville, car elle a deux phares tournés vers la mer comme deux yeux guettant l'avenir. Il faut vivre au moins une fois ce genre d'errance nonchalante et contemplative. Les nuits d'été ne sont pas pareilles à Saint Pétersbourg, peut être parce que le ciel y met du sien, peut-être à cause des pierres, des ombres ou des peupliers femelles.

D'errance nonchalante et contemplative, à l'errance contrainte et résigné, il n'y a que trois heures d'avion, trois heures de Tupolef, entre Pulkovo et Frankf. Airport. J'avais pris l'avion (je vous le rappelle...), j'errais, seul en septembre, les rues étaient non-cabossées et faiblement éclairées par des lampadaires allemands. J'étais dans une de ces rues, non-loin des tours de verre, qui donne au quartier l'appellation de site résidentiel classé. Une sombre copie d'architecture dix-huitième s'imposait à ma droite en lieu et place de chaque façade de maison, assombrie par la vacance quotidienne du soleil. Il me fallait déambuler dans ces rues là jusqu'au matin, varier la promenade en allant vers la lumière acide des néons de la frankfurter nacht. J'espérais gagner un square sur le large terre-plein central d'une quelconque avenue. De là, j'aurais pu m'assoupir sur un hypothétique banc public, banc public, banc public, en me moquant des regards obliques des passants qu'il n'y aurait pas à cette heure avancée de la nuit. J'aurais été probablement forcé par la froideur nocturne, de me remettre à marcher après une demi heure de non-somnolence. Je comptais, ainsi, en additionnant les demi-heures entre bancs et kilomètres, arriver au matin fatigué, transi de froid et prêt à affronter la journée dans les banques et les trains. Je comptais, évidement ce devait être une séquelle de mon bac mais la vie n'étant pas les maths, il arrive qu'on ne tombe pas juste-juste. Kid Ordin disait que quand on tombait, c'était normal qu'on ne tombe pas juste puisqu'on choisissait que très rarement de tomber. La foudre choisit ou elle tombe, mais nous autres humains, nous ne choisissons pas ou nous tombons, tomber n'est pas notre but, pourtant, c'est ce qui nous arrive parfois, pourtant c'est ce qui m'est arrivé outre Rhin.

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