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Le bricoleur et le diplomate

Comment se convaincre qu'attaquer la peinture, c'est ce qu'il y a de mieux ?

Non je ne vais pas vous faire une démonstration de persuasion de l'opinion publique avant de procéder à une attaque douteuse ni m’immiscer dans les histoires de Jean-qui-grogne et John Kerry, ce n'est pas le but ici, je suis juste là pour parler des travaux dans mon appartement.

Les 4 derniers jours d'octobre ont été studieux en ce qui concerne les travaux. Installation de la machine à laver, ponçage, enduisage, ponçage, enduisage, siestes, apéro et peinture... La longue série ponçage, enduisage a donc pris fin le 1er novembre. Et il a fallu largement prendre sur moi parce qu'à chaque fois que j'enduisais ou que je ponçais, je remarquais des défauts que je me devais de reprendre en faisant l'autre opération.

Avec le ponçage, les creux gagnent du terrain, par endroit, des creux non rebouchés apparaissent et il faut passer de l'enduit derrière. Avec l’enduisage, les bosses gagnent du terrain, le moindre rebouchage de petit trou m'oblige à passer de l'enduit et à faire des bosses. A ce petit jeu de conquête de territoire alternée, personne ne gagne jamais, il y a toujours une petite imperfection dans un coin pour appeler le couteau à enduire ou la ponceuse. Il est quasiment impossible d'avoir un mur complètement plan. La durée des travaux s'allonge, s'allonge et je ne vois jamais la fin. En plus l'enduit nécessite du temps de séchage et le ponçage est très long, éprouvant et même avec un masque on avale de la poussière.

C'est là que le diplomate peut intervenir. Le diplomate ne prends pas parti pour l'une ou l'autre des tâches, il juge que le terrain cédé par l'une et l'autre des activités est suffisant et il estime qu'aucune n'a a revenir dessus, qu'il est temps de passer à un phase de travail plus paisible : la peinture.

En recevant du monde vendredi soir, j'ai eu de nombreux commentaires me disant que ça prenait tournure, mais une visite minutieuse de l'appartement m'a permis de recenser tous les endroits ou les murs présentaient des défauts, défauts que la peinture ne pourrait pas rattraper à elle seule. C'est là que tout le travail de persuasion du diplomate a été utile. Il lui a fallu expliquer que jamais le jeu ponçage / enduisage ne finirait si des concessions n'étaient pas faites.

Voilà maintenant plus d'un mois que l'enduit a été commencé sur ces murs que j'y suis tous les week end avec plusieurs bras pour m'aider. J'ai déjà loupé la techno parade, les rendez-vous électroniques la fête à Valmy, Paris Toussaint 2004, Lire en fête, la Villette numérique, la fête de la science, la fête de l'Huma, les journées du patrimoine et sûrement d'autres trucs en ne me concentrant que sur mon ponçage et mon enduisage. D'autant que le niveau de finition du travail est maintenant plus que potable et les petites imperfections sont imperfectibles pour qui ne fait pas attention. J'ai donc été facilement convaincu par le diplomate.

J'ai donc attaqué la peinture du salon en ce lundi de la Toussaint. c'est tout simple mais il me semble avoir franchit un grand pas.

Commentaires

1. Le mardi 2 novembre 2004, 19:02 par Franck

Bravo. Parce que de toute façon, si il y a un gros défaut qui apparait après avec la couleur de la peinture, et bien tu pourras le corriger avec un peu de : enduit/ponçage.

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