67m

résumé des épisodes précédents :

Lorsque j'ai posé les placards de la chambre en mars 2005, Il me restait une demi journée pour poser autre chose, je pensais avoir le temps de poser ces portes séparatives entre la chambre et le salon. La quincaillerie nous avait quelque peu déroutée parce qu'il n'y avait aucun mode d'emploi. Je me suis longuement gratté la tête pour comprendre, puis j'ai examiné le rail qui logiquement doit se poser en partie haute... Il était trop court. 2m60 là ou il fallait 3 mètres.

Un coup de fil aux pros du placard, puis un autre puis encore un autre, il m'a fallut plusieurs jour avant d'avoir le commercial qui m'avait vendu sa camelote hors de prix (bon ce n'est pas vraiment de la camelote mais j'étais remonté). Pendant ce temps là, l'après-midi a été occupé en posant le verrou de ma porte d'entrée.

A propos des commerciaux

Il n'est pas facile de faire comprendre à un commercial qui a déjà vendu son produit, qui a touché sa commission et pour qui le dossier est classé, il n'est pas facile disais-je de le rendre aussi serviable qu'au début. Lorsque que l'on est encore prospect, le commercial est tout sourire, il apporte de bons conseils et appelle régulièrement pour demander des nouvelles. Une fois que la vente est faite, que le premier acompte versé, le commercial trouve beaucoup moins pour chercher à savoir comment vont les nouvelles. Chez les pros du placard, les commerciaux ne dérogent pas à la règle, il m'a fallut appeler tous les jours pendant une semaine pour avoir enfin au téléphone celui qui avait mesuré ma chambre et avait noté sur son carnet de commande « rail de 3 mètres ». Évidement il n'avait pas son carnet sous la main mais il me promettait de me rappeler aussitôt qu'il le récupérerait. Promesse de commercial...

Il a fallut que je repasse quelques coups de fils pour que l'erreur soit admise, que la commande rectificative soit passée et que l'objet soit disponible chez eux. Comme l'usine est aussi rapide que le commercial pour assurer les tâches qui ne sont pas rémunérées, j'ai put aller chercher mon rail de la bonne longueur fin avril.

Les demandes de mode d'emploi pour disposer la quincaillerie fournie se sont par contre soldées par un échec, mais il faut dire que pour ça j'ai moins insisté. J'ai simplement retrouvé le fabricant sur internet et téléchargé la page correspondant au matériel livré. Ça me semble simple à comprendre en fait.

Encore des problèmes

Par contre lorsqu'un mois plus tard, je m'attelais à la pose des portes, je me suis rendu compte que tout ceci était plus délicat qu'il n'y paraissait. D’abord, j'ai du trouver un système pour poser le rail en encorbellement parce que ce dernier ne peut pas être posé sur un faux-plafond. Ensuite, j'ai réalisé que les portes devait être engagées dans le rail avant que ce dernier soit fixé sans quoi, il n'y a plus moyen ensuite de glisser les portes dans la bonne rainure. Ceci revient à dire qu'il faut poser l'ensemble du système branlant d'un seul bloc. Ce bloc pesant son poids, le rail devant être fixé à une hauteur précise pour que les portes ne frottent pas, il m'était impossible de le faire tout seul.

Fin du chantier, je range mes outils. Voilà pourquoi presque six mois après avoir acheté ces portes, ma chambre ne ferme toujours pas.