En même temps que la charte Anticor, j’ai signé le pacte du Logiciel Libre proposée par l’association de promotion et de recherche en informatique libre (APRIL) aux candidats à la députation depuis 2007. Un engagement très simple et très court « Favoriser le logiciel libre dans les administrations » et « Défendre les droits des auteurs de logiciels libres et de leurs utilisateurs ».
Un logiciel libre est un logiciel dont l’auteur laisse les utilisateurs toute liberté de faire ce qu’ils veulent avec le logiciel. C’est un gros avantage pour les administrations qui peuvent répliquer les bons exemples d’utilisations à moindre coût. Mais surtout cette liberté offerte fait du logiciel libre un bien commun. Bien commun qu’il faut protéger.
Mes engagements
Depuis plus d’une décennie, des projets de loi sont apparus pour limiter l’usage d’Internet ou la diffusion des savoirs. Aucun des promoteurs de ces projets savaient qu’ils portaient atteinte aux auteurs de logiciels libre. En signant ce pacte, je m’engage donc à combattre ces projets en signalants leurs effets néfastes.
Pour avoir une approche plus constructive, je proposerai à ce que la neutralité d’Internet soit garanti par la loi, selon l’exemple néerlandais, à défendre les autres contenus libres, notamment les œuvres française dans le domaine public, et à encourager leur création.
Développer le domaine public
Un exemple qui peut vous parler, Je ne désire pas gréver le budget de l’AEFE mais je pense qu’il y a d’autres pistes pour développer l’enseignements du français dans le monde. Si des contenus libres était fournis aux professeurs du monde entier pour enseigner en français. De nombreuses écoles hors AEFE s’en serviraient et pourraient offrir un enseignement que les français à l’étranger recherchent. Tout le monde, n’habitant pas à coté du lycée français, y trouverait une solution de proximité.
Il y a de nombreux autres exemples ou le domaine public peut permettre le rayonnement de la France. Les photos et documents de la NASA sont domaine public. Pourquoi les photos de l’ESA, elles aussi financées par les contribuables européens, ne le seraient pas… Mais je m’éloigne du sujet.
La politique libre
Les logiciels libres sont aussi un exemple pour la politique. Parce que les auteurs des logiciels partagent les sources de leurs logiciels, les secrets de fabrication, tout le monde peut regarder son fonctionnement. C’est utile pour apporter des amélioration on ajouter des fonctionnalités auquel l’auteur n’avait pas pensé.
En politique, c’est un peu pareil. Les processus comme l’élaboration des lois, la passation de marchés publics, la mise en place ou l’aménagement de services publics etc. devraient être transparent et facilement accessible pour tout le monde. Ainsi, le public pourrait intervenir et apporter des améliorations pour le bien être de tous. J’ai déjà parlé des expériences que je tiens à soutenir.